LE SUPPLICE DE LA CROIX.



La croix est allongée sur le sol et l'homme épuisé est jeté dessus sur le dos, les épaules sur le bois. Le légionnaire cherche le creux dans le haut du poignet. Il enfonce un gros clou de fer carré à travers le poignet et profondément dans le bois. Rapidement, il passe de l'autre côté et répète la même action, en faisant attention de ne pas trop étirer les bras mais de leur laisser un peu de flexibilité et de mouvement.

La croix est alors élevée en place.

Le pied gauche est appuyé sur le pied droit; les deux pieds sont étendus, les orteils pointés vers le bas et un gros clou traverse l'arche des deux pieds, laissant les genoux fléchis.

La victime est maintenant crucifiée. A mesure qu'elle s'écrase, les deux clous dans ses poignets provoquent une douleur intense dans ses doigts, qui monte dans les bras et explose dans le cerveau; les clous attaquent les nerfs. Pour apaiser cette torture, elle tente de se hisser vers le haut, mais elle place alors tout son poids sur le clou dans ses pieds. A nouveau, elle ressent une douleur insupportable.

Les bras se fatiguent et les crampes se forment dans ses muscles, provoquant une douleur profonde et incessante. Avec ces crampes, vient l'incapacité de se donner un élan vers le haut pour respirer. Il se bat désespérément pour une simple respiration. Finalement le dioxyde de carbone s'emmagasine dans les poumons et dans le sang et les crampes diminuent. Les spasmes lui permettent d'expirer et d'inhaler juste assez d'air pour rester en vie.

Suivent des heures de souffrance presque sans limite, le cycle des positions plus irritantes les unes que les autres, les crampes lancinantes, l'asphyxie partielle, sans compter la douleur de la chair, ouverte par les coups de fouet, qui s'écorche sur le bois rude.

Alors, une autre agonie commence; une profonde douleur s'installe dans la poitrine à mesure que le péricarde se remplit de sérum et commence à comprimer le coeur. C'est presque la fin. Le coeur comprimé se débat pour pomper le sang devenu lourd et épais dans les tissus; les poumons torturés font un effort ultime pour saisir de petites bouffées d'air. Le condamné peut sentir la mort pénétrer dans ses tissus. Enfin, il peut mourir! Tout ceci, la Bible le résume en ces simples mots:

" ILS LE CRUCIFIÈRENT. "
Marc 15:24.





QUELLE SORTE D'AMOUR EST-CE ?





CLUB MARANATHA M.C.